Aujourd’hui on va tester un produit un peu différent de d’habitude, mais qui trouvera sans doute son public parmi certains d’entre vous, qui ont une vie un peu plus nomade ou je ne sais pas... qui travaillent dans un abris de jardin au milieu de la forêt. Toujours est-il qu’on va tester la UA550 de chez FlashFish !

Unboxing

Dans le carton, on trouve une petite documentation, une boîte contenant un câble de recharge sur allume-cigare et un bloc d’alimentation secteur qui charge à 20 / 22 V et 5 A, soit une centaine de Watts. Et enfin, en dessous, on trouve la bête, la UA550.

Caractéristiques

Si on fait le tour de la batterie, on notera tout de suite une finition vraiment soignée dans un habillage aluminium. Sa capacité est de 550Wh ce qui permettra théoriquement d’alimenter un appareil qui consomme 100W pendant 5,5h. A noter qu’il n’y a pas de bouton pour l’allumer à proprement parler, parce que l’appareil est plus ou moins en veille tant qu’on ne lui demande pas d’alimenter un type de circuit.

On trouvera, en haut à gauche, la partie USB avec 2 USB A de 2,4A max, 1 USB A Quick Charge jusqu’à 60W et un port USB-C.

Ensuite en bas à gauche, c’est la partie alimentation 12v en courant continu. Sur la droite c’est la partie avec les prises de courants de type secteur avec des slots universels. Une fois qu’on a éteint toutes les zones, la batterie s’éteindra automatiquement. Enfin de l’autre côté, on peut également allumer un cercle en LED de 5W qui éclaire à 450lm. Et la prise pour charger la batterie en bas à droite.

Sur l’écran, on retrouve le pourcentage de batterie restante au milieu, la puissance en entrée de la batterie à gauche en W et la consommation à droite, en Watts également.

Tests de consommation

Si on utilise maintenant le chargeur secteur pour recharger la batterie. On peut lire qu’il délivre normalement 110W maximum. Si on regarde l’appareil de mesure de la consommation électrique au niveau de la prise de courant on peut voir qu’on a 102W annoncée par la batterie et 118W par l’appareil de mesure. Ce qui fait qu’on a une différence d’à priori 16W entre les 2. Ce qui n’est pas rien pris comme ça, mais il ne faut pas oublier qu’on a des pertes au niveau du bloc d’alimentation certes, mais on a potentiellement un écart de mesure au niveau de la prise et au niveau de la batterie. Sachant que la batterie fait peut-être fonctionner son affichage et calculateur via le secteur directement.

Si on active les différentes zones de la face avant, il estime consommer environ 8W à vide.

On pourra également utiliser l’adaptateur pour allume-cigare et charger directement dans la voiture. C’est bien pratique pour recharger via l’alternateur de la voiture quand on roule en thermique.

Autrement, on peut utiliser des panneaux solaires, et là ça devient vraiment intéressant si on travaille dans un endroit qui n’est pas relié à l'électricité. Il ne faudra pas être trop énergivore pour que ça ait le temps de se recharger. Mais on peut toujours mettre plusieurs panneaux en parallèle pour aller plus vite. Même si ce n’est pas dit jusqu’à combien on peut aller, le minimum est de 100W.

Si on fait maintenant un petit test d’impression 3D avec la Ender 3 v2 Neo raccordée. On consomme de l’ordre de 8W à vide par l’imprimante. Dès qu’on lance l’impression avec le préchauffage de la buse et du plateau, on monte tout de suite à 300W. Il faudra utiliser dans les 4% de batterie pour terminer.

Une fois l’impression démarrée, on tourne aux alentours des 120W en moyenne pour maintenir la buse à 200°C et le plateau à 60°C. L’impression se termine avec 54%, soit 16% de la capacité de la batterie utilisée pour faire 30 minutes d’impression dont le préchauffage. Sur cette base, on peut estimer pouvoir imprimer 4 minutes de préchauffage, puis 4 % de batterie et 26 minutes d’impression prennent 12%. On pourrait donc faire une impression de 208 minutes avec une seule charge, soit environ 3h30. Ce qui est quand même plutôt honorable.

Pour voir un peu la montée en température de la batterie, j’ai laissé tourner le décapeur thermique à une puissance consommée d’un peu plus de 400 W. Et sur l’USB, j’ai mis en charge une caméra de surveillance et un ventilateur. A noter que j’ai retiré le ventilateur à un moment parce qu’il devenait plus chaud que la batterie et venait un peu fausser la lecture du max sur la caméra thermique.

J’ai coupé au bout de 22 minutes et 37% de la batterie consommée. On est monté de 29,9°C comme valeur de départ, après l’impression 3D, à 42,6°C. Ce qui commence à monter en température, mais franchement ça reste vraiment raisonnable et légèrement chaud au toucher.

Concernant le niveau sonore du ventilateur de refroidissement, on est à environ 49 db, sachant que les mesures sont prises à uniquement 20 centimètres de distance. C’est largement soutenable, surtout qu’il ne va se déclencher qu’après un usage intensif comme ici. Il n’avait même pas eu à se déclencher suite à l’impression 3D.

Franchement j’aurai pas grand chose à redire sur cette batterie. Elle est vraiment de bonne facture et inspire confiance, contrairement à d’autres produits qui font beaucoup plus cheap. J’aurai pu regarder ce qui se trouve dedans, mais je ne vous cache pas que j'ai pas les connaissances suffisantes pour être vraiment critique sur ce genre de produit, et vous dire si tel ou tel composant est adapté ou non.

Alors petit teaser, mais cette batterie va m’être en réalité très utile pour un gros projet, que je vous annoncerai prochainement sur la chaîne.