Aujourd’hui on va tester 2 produits de chez Reolink, la caméra RLC-811A qui a un zoom optique et la Doorbell, sonnette en français. On va la détourner un peu de son usage premier, mais ne vous inquiétez pas, on va voir ça. Et on va commencer par la RLC-811A.

Unboxing

Dans le carton, on trouve déjà une pochette avec de la documentation, des stickers, un guide de perçage. Ensuite, il y a un câble Ethernet, des vis avec chevilles, cache pour étancher le câble Ethernet. Et enfin la caméra, qui est assez imposante par rapport aux modèles sans zoom du même type.

Caractéristiques

Concernant les caractéristiques, on filme en 4K, ce modèle est PoE, ce qui veut dire que Power over Ethernet, on peut donc alimenter la caméra directement par le câble Ethernet. Mais il y a tout de même, le câble pour la brancher sur secteur si besoin. Et un bouton de reset est accessible, si vous avez besoin de réinitialiser la caméra. Le mieux est peut-être de les avoir dans le mur pour bloquer l’accès, en fonction d’où vous placez la caméra.

Pour l’association sur l’application mobile, c’est simple. Il suffira de faire d’appuyer sur plus, si la caméra n’est pas détectée directement. On scanne le QR code sous la caméra, on configure des identifiants, un nom et on peut commencer à utiliser la caméra avec le retour vidéo.

La caméra est accessible depuis n’importe où, vous n’êtes pas obligé d’être sur le même réseau local, sans avoir à bricoler et ouvrir des accès sur votre box ou autre. Et il n’ y a pas d’abonnement pour y accéder non plus.

Il y a de la détection de mouvement qui saura faire la différence entre une personne ou un véhicule, et même bientôt des animaux, et pour l’utiliser depuis déjà quelque temps, ça marche vraiment bien de ce côté là. Sur les replays sur PC, vous pourrez justement rechercher par type de détection et les icônes sont visibles quand c’est sur l’appli mobile. Les replays sont téléchargeables depuis la caméra, vers le support mobile ou PC que vous utilisez, en basse ou haute résolution.

Et une particularité de ce modèle, c’est bien évidemment le zoom optique 5x et non numérique, donc, il n’y a pas de perte de résolution, on tire toujours partie de la 4K native.

A noter qu’il n’y a pas de réglage du focus en continu, mais uniquement après avoir justement changé le niveau de zoom. Mais par contre, on peut régler le focus à la main si on souhaite avoir quelque chose de net qui n’est peut-être pas forcément au centre de l’image.

Il y a des leds qui permettent à la caméra de voir la nuit sans avoir de lumière visible, juste des petites leds rouges, qui permettent de filmer en infrarouge. Mais par contre, on a également des vrais projecteurs qui éclairent et permettent donc de voir en couleurs, comme le capteur repasse en mode jour dans ces cas là. Le projecteur est assez puissant, ce qui devrait pouvoir éclairer une zone suffisante à proximité de la caméra.

Pour la largeur du champ de vision, on passe de 105° au plus large à seulement 31° avec le plan le plus serré et ça permet vraiment de voir précisément ce qu’il se passe devant. Ce qui donne quand même une bonne marge de manœuvre pour ajuster la largeur du champ.

Vous pourrez enregistrer sur la carte microSD uniquement quand il y a du mouvement. Il est possible d’être alerté par notification push sur le téléphone, par mail ou bien envoyer les captures sur FTP directement. Et avec une capacité max de 256Go pour la carte microSD, ça permet d’enregistrer une centaine d’heures. Sachant que les séquences les plus anciennes sont écrasées par les nouvelles quand la carte est pleine.

La caméra est étanche IP66 pour un usage extérieur.

Sur l’application mobile, on trouvera pas mal d’options pour gérer comme on le souhaite, c’est vraiment très complet et ergonomique. A aucun moment j’ai été bloqué quand je souhaitais faire quelque chose de particulier.

Il y a une sirène et le haut parleur avec le micro permettent d’avoir un échange avec quelqu’un qui se trouve devant la caméra. La qualité côté téléphone est tout de même meilleure que côté caméra, mais la prise de son pour entendre la personne est de qualité.

Reolink Doorbell

Si on passe maintenant à un autre type de caméra, avec la Reolink Doorbell ou sonnette en français. Vous vous direz peut-être que ça y est Kamino il a craqué, et qu’il test tout et n’importe quoi. Et bien non, pas totalement en tout cas, parce que même si j’aimerai bien tester d’autres types de produits dont j’ai une réelle utilité, et bien, j’essaye de rester sur des choses utilisables dans un atelier de manière générale. Et c’est pour ça que je vais vous présenter cette caméra, non pas pour la mettre à côté d’une porte, mais bien, montée sur une imprimante 3D. Alors, est-ce que j’ai trouvé cette idée, histoire d’avoir la caméra, oui, complètement. Et donc sans plus attendre.

Unboxing

Dans le carton, on trouve une pochette avec de la documentation, le carillon qui se branche sur une prise à l’intérieur de chez vous. La sonnette, qui n'est pas forcément de petite taille, même si elle reste compacte. Elle inspire confiance et est de qualité. En dessous, on a un câble ethernet, des fils pour alimenter la caméra de manière externe. On a des vis et chevilles, la plaque qui se fixe au mur et sur laquelle on va fixer la caméra. Et un support pour orienter la caméra plus vers la gauche ou la droite et viser le centre de la porte où les gens se tiennent normalement.

Caractéristiques

Sur l’arrière on a un slot pour glisser une carte microSD pour enregistrer localement sur la sonnette ce qu’il se passe. A côté, on a un porte ethernet et, là on a la sonnette en version PoE, c’est-à-dire qu’on va l’alimenter directement par le câble ethernet on ne va pas avoir besoin de ramener de câble d’alimentation supplémentaire. A noter que la Doorbell existe également en version Wifi. Je trouve juste que le câble ethernet est un peu tordu dans son emplacement, mais s’il n’est pas trop tordu dans tous les sens et reste bien en place, ça ne devrait pas poser de problème.

Là on voit le support qui permet d’orienter la caméra sur le côté. Ce sera à vous de voir si c’est utile pour votre cas ou non.

Sur le carillon, on a un bouton settings, un bouton pour choisir le type de son pour la sonnette et le volume. Et plutôt pratique pour éviter de faire 5 fois le tour pour trouver le son max ou min, il sonne 2 fois pour indiquer qu’on est au son le plus fort ou le plus faible.

Quand on appuie sur le bouton de la sonnette, ça sonne, et heureusement parce que certes ça fait caméra, mais c’est mieux de savoir quand il y a une livraison. Le bouton tournera en bleu quand ça sonne et s’éclairera en bleu quand il y a du mouvement devant. Par contre, il faudra valider que l’on puisse afficher l’image sur un appareil Google Home par exemple, autrement, il faudra sortir son téléphone pour voir ce qu’il se passe. D’après la fiche, on peut l’afficher sur demande, mais l’affichage n’est pas automatique. Ce qui amène un peu de délais pour la réponse.

Et pour l’image c’est une résolution en 2K+, c’est supérieur au 2K de ce qu’ils disent.

Ensuite, comme la caméra permet de surveiller en permanence, elle enregistre un petite séquence de 6 secondes avant une alerte ce qui permet d’avoir un peu de contexte quand vous regarderez un replay.

Vous pouvez mettre un message automatique quand vous ne pouvez pas répondre ou ouvrir.

Et comme la précédente caméra, vous pouvez évidemment échanger avec la personne devant la sonnette. Et là, je trouve que l’audio est vraiment bon. J’ai l’impression qu’il y a un double micro de part et d’autre de l’objectif.

Maintenant si on passait au montage sur une imprimante pour voir ce que ça donne comme image. Déjà, j’ai commencé par faire un support pour l’attacher sur la structure de la Ender 3 S1, mais ça s’adapte un peu partout.

On commence par mettre les insères dans le plastique, on vient ensuite visser le support de fixation de la Doorbell. On glisse le câble ethernet, déjà installé à l’arrière pour venir placer la caméra sur le support. On la clipse en bas, où on voit d’ailleurs le trou pour la détacher. Je rajoute la vis avec l’écrou de montage. Et je viens fixer le tout sur le haut de l’imprimante.

Le tout est assez discret, avec 1 seul fil qui arrive, que ce soit l’alimentation en Wifi ou le câble ethernet en PoE.

Je dévisse ensuite 4 vis sur l’extrudeur Sprite de la machine. Je remonte la pièce qui fera office de doigt pour appuyer sur le bouton de la sonnette avec des vis légèrement plus longues pour être sûr. Et voilà, le tour est joué, il n’y a plus qu’à tester. Et pour l’utiliser on ajoute le gcode que vous pourrez trouver sur la fiche de la pièce, avec le gcode de fin d’impression sur votre Slicer.

Et si on regarde maintenant l’image, on peut voir qu’on a un champ de vision, il est énorme. On peut mettre carrément plusieurs machines les unes à côté des autres. On peut regarder de plus près ce qu’il se passe. On a également la vision nocturne pour éviter d’avoir à laisser allumer pour regarder avec une webcam classique.

Et évidemment, vous êtes notifié quand l’impression est terminée directement sur votre téléphone ou au son d’une douce mélodie plus ou moins forte via le carillon que vous pouvez placer là où vous vous trouvez.

Là on peut voir le même support monté sur une Wanhao D12/500 qui va bientôt arriver sur la chaîne. Et même avec son volume massif, le grand angle permet de presque tout voir, même collé au plateau.

Bilan

Petit bilan par rapport aux 2 caméras qu’on a testé dans cette vidéo. Je dois dire que je suis toujours satisfait par la qualité des produits Reolink, la simplicité d’utilisation et la qualité de l’image. Certes il n’avait peut-être pas prévu notre cas d’usage pour la sonnette, mais selon moi, ça reste plutôt adapté.